Comment apporter plus d’oxygène à votre sang
Lorsque vous gonflez votre cage thoracique, l’air pénètre dans vos poumons. Cet air frais est composé de près de 21 % d’oxygène, mais, après s’être mélangé à l’air « vicié» de vos poumons, il atteint
les alvéoles et ne contient plus qu’environ 14,5 % d’oxygène.
Nous avons environ 750 millions d’alvéoles. Ces sacs
minuscules permettent à l’air d’entrer en contact avec une double
membrane très fine sur une surface totale étonnante, de la taille
d’un petit immeuble urbain.
De l’autre côté de cette membrane,
le sang coule dans les vaisseaux capillaires pulmonaires. Du fait
que la pression de l’oxygène situé dans les alvéoles est deux fois et demie plus importante que la pression de l’oxygène de ce sang veineux, les molécules d’oxygène diffusent à travers la membrane et dans vos globules rouges.
Votre système respiratoire améliore sa capacité d’apporter de l’air frais à votre sang. Ce phénomène implique plusieurs transformations : le diaphragme devient plus grand et plus fort, et les autres muscles respiratoires plus puissants et plus souples si bien que vos poumons peuvent augmenter de volume et se contracter davantage, permettant à un volume d’air plus important de pénétrer dans les poumons. Le tissu alvéolaire se développe, les alvéoles sont plus nombreuses et l’oxygène diffuse ainsi plus facilement dans le sang.
Les physiologistes ont montré qu’un coureur inspire six fois plus d’oxygène que son sang ne peut en transporter. Bien que cela soit certainement vrai d’un point de vue technique, c’est une mince consolation pour vous lorsque vous haletez. On pense que cette respiration supplémentaire est nécessaire à l’élimination des déchets. Les physiologistes pensent que certains exercices sont si intenses que le sang quitte les poumons en ne transportant
qu’une charge incomplète d’oxygène. Si vous êtes de ceux qui essaient tout ce qui pourrait les améliorer, vous essaierez de développer votre ventilation.
De nombreux entraîneurs et coureurs pensent qu’on n’a pas besoin de faire d’efforts pour respirer convenablement puisque la quantité d’air respirée est automatiquement réglée par les besoins de l’organisme. Ce processus est le résultat complexe des effets de l’oxygène, du dioxyde de carbone, de l’acidité de votre sang et de mécanismes nerveux
Ben Kamel auteur de nombreux livres sur la remise en forme et la musculation.
Si vous souhaitez en savoir plus veuillez visiter le site
http://www.comment-se-muscler.com
Conseils gratuits par mail. Inscrivez-vous sur https://clinique2espoir.com/newsletter/